Espace Public

COMMUNICATION DE LA VILLE EN RÉPONSE À DE FAUSSES ACCUSATIONS

Publié le 23 Déc 2025

Face aux accusations graves prononcées par une élue d’opposition, la Ville tient à apporter la réponse suivante.

En effet, en faisant un raccourci erroné entre la communication de la candidate Jeanne Bécart aux élections municipales de… 2020, et la communication de la Ville, cette élue n’hésite pas à jeter le doute sur les conditions d’attribution du marché de communication dont la société garchoise Tailor&Swift a été titulaire en 2021, justifiant une mise au point fondée sur les faits, rien que les faits. 

1/ Sur l’absence de frais de communication facturés par Tailor&Swift : FAUX !

Les dépenses de communication de la campagne de Jeanne Bécart en 2020 se sont élevées à 13 300€. Elles sont dûment répertoriées sur la ligne « Publications, impressions » dans les documents publics de la Commission nationale de contrôle des comptes de campagne qui a validé, sans aucune observation, les comptes de la liste conduite par Madame Bécart.

2/ Sur le doute que fait peser cette affirmation fausse sur le marché de communication lancé en 2021 : FAUX !

Ce marché a été passé dans le strict respect du code des marchés publics, avec mise en concurrence et contrôle de la légalité par la préfecture de la procédure mise en œuvre. 

Fixé à 200 000€ sur une durée maximale de 4 ans, il a été consommé sur 3 ans, fortement impacté la première année par le volume de la communication liée à la crise Covid et notamment la campagne de vaccination nous amenant à informer quasi-quotidiennement les Garchois sur les tranches d’âges, les populations prioritaires, les démarches et procédures.

Cette somme peut sembler importante. Il faut toutefois préciser qu’elle ne rémunère pas une personne, mais une entreprise qui fait intervenir des prestataires dans l’exécution de son marché. Elle est par ailleurs parfaitement justifiée tout au long du marché, par le niveau de professionnalisme de cette agence garchoise, le nombre de publications, la variété des supports traités, l’accompagnement du service communication sur la réalisation du bulletin municipal, sa réactivité et les moyens mis en œuvre. Cette élue a pourtant pu apprécier la réalité comme la qualité des prestations fournies dans un document exhaustif et illustré de son activité au cours du marché, transmis à tous les élus le 14 mars 2025.

La Ville tient à préciser que le service communication n’aurait pu faire face à une telle activité sans recourir au recrutement d’au moins 3 agents. A raison de 50 000€ minimum par an et par personne, charges comprises, cela aurait représenté une dépense annuelle de 150 000€, soit sur 3 ans 450 000€ ! Une économie, donc, non négligeable pour la Ville. 

Enfin la Ville rappelle qu’une commission d’attribution des marchés publics, la COMAPA, a été créée au début du mandat afin de garantir la transparence des marchés publics en y associant élus de la majorité et de l’opposition.

3/ Sur l’impossibilité de régler une facture communication sur le budget du CCAS pour la création et la production du premier chéquier Shop’in Garches. FAUX !

Là encore, cette élue qui siège pourtant depuis 2020 au conseil d’administration du CCAS, examine à ce titre les comptes et vote son budget, semble ignorer que les dépenses du CCAS peuvent concerner des prestations comme des études ou des frais de communication, dès lors qu’elles sont en lien avec le public concerné par le CCAS. Pourtant elle ne conteste que cette prestation alors qu’il y en a bien d’autres !

Quand en plein confinement, il s’est agi de créer de toute pièce, ce chéquier pour venir en aide aux plus démunis et à nos commerçants fragilisés par la crise, la Ville s’est adressée à l’agence garchoise Tailor&Swift. La facture de cette prestation a été dressée au nom de la Ville de Garches et a été imputée par le service financier sur le budget du CCAS en ce qu’elle se rapportait à une dépense de communication liée à une opération destinée aux Garchois les plus fragiles.

Les accusations graves, répétées, de cette élue s’entêtant à ne pas tenir compte des réponses qui lui sont faites aussi bien au cours du dernier conseil municipal que par les services, et qui jette en pâture l’honneur d’un maire et de son équipe, ne résiste pas aux faits.

Non, cette élue n’est pas une « lanceuse d’alerte », puisque c’est ainsi qu’elle se présente.  Parce que son acharnement ne lui permet pas de justifier « l’absence d’animosité personnelle, de la prudence dans l’expression et de la fiabilité de l’enquête », 3 critères posés par le Conseil d’État (8 décembre 2023, n•435266), qui définissent le cadre du lanceur d’alerte.

Son attitude démontre plus son intérêt pour les polémiques que pour l’intérêt général et une réelle transparence, à laquelle la Ville de Garches est attachée comme en témoigne la mise en place de la première charte déontologique des élus, et de la désignation de deux déontologues, auxquels tout élu et administré peut recourir.

C’est la raison pour laquelle une plainte pour diffamation avec constitution de partie civile devant le doyen des magistrats du tribunal judiciaire de Nanterre, est en cours.