Salon des Vins et Plaisirs de la Table

Les 14, 15 et 16 avril prochains, le Rotary Club Garches, Marnes, Vaucresson vous invite à la 9ème édition du Salon des Vins et Plaisirs de la Table au gymnase Le Rallec, 86 Grande Rue, organisé avec le soutien de la Ville.

De nombreux stands vous attendent, venez déguster les meilleurs vins et produits des régions françaises ! Entrée libre.

• Vendredi 14 avril de 18h à 22h
• Samedi 15 avril de 11h à 21h
• Dimanche 16 avril de 11h à 18h

Seront également au programme, des chansons swing vendredi à 20h, du jazz manouche samedi à 20h  et une rencontre de voitures anciennes (le long du stade), dimanche à 12h.

Les recettes du Salon seront exclusivement reversées aux associations locales pour le handicap et humanitaires. 

Plus d’informations : Facebook.com/rotarygmv

Comment êtes-vous devenu viticulteur et pourquoi avez-vous choisi de produire des vins de Bordeaux ?

Un changement de vie en 2007 à l’occasion d’un plan social. Passage des bureaux de la Défense sur les bancs d’une école bordelaise pour passer du hobby qu’était pour moi le vin, à un métier. Stage dans un grand cru classé à Margaux et installation en 2009 dans l’Entre-Deux-Mers, la Toscane bordelaise. Un vrai changement de vie.

Pouvez-vous nous parler de votre domaine viticole ? Quelle est sa taille, son histoire, son terroir et ses particularités ?

Le domaine remonte aux templiers. Actuellement c’est un bâtiment du 18^ème. Au départ avec de la polyculture et des animaux à la ferme. Depuis les années 80, la monoculture de la vigne s’est imposée. La propriété actuellement est constituée d’une vingtaine d’hectares, dont 14 de vignes sur des coteaux argilo-calcaires et silex qui surplombent la vallée de la Dordogne entre Saint Emilion et Bergerac. Le reste est constitué de prairies et bois. La totalité de l’exploitation est certifiée Agriculture Biologique depuis 2020. Nous produisons des vins en appellations Entre-Deux-Mers et Bordeaux Supérieur. En complément de l’activité viticole, nous avons développé une activité oenotouristique, avec l’accueil à la propriété (visite et dégustation) et des chambres d’hôtes.

Est-ce votre première participation au salon des vins ? Pourquoi avez-vous envie d’y participer ?

Je participe depuis le lancement de ce salon. C’est l’occasion de présenter, en direct auprès de mes clients et autres personnes intéressées, les nouvelles cuvées (comme celle réalisée en amphore), d’expliquer les évolutions et de se faire connaître un peu plus. Le salon est très convivial et bien organisé. Qui plus est pour des actions sociales du Rotary.

Comment vous adaptez-vous aux changements climatiques et à leurs effets sur la vigne et le vin ?

Les vendanges sont de plus en plus précoces (2 à 3 semaines plus tôt qu’il y a 30 ans). Les moyens d’adaptation sont divers : une évolution des cépages et des portes greffes, une adaptation aussi de l’œnologie, sur la façon de faire du vin car avec le réchauffement les degrés s’élèvent, les arômes se réduisent. Il y a moins d’acidité. Mais l’impact du réchauffement quand il y a sécheresse a un avantage sur les traitements, en permettant de les réduire et en même temps peut nécessiter l’inconvénient d’une irrigation dans certaines appellations. C’est tout le paradoxe de cette évolution !

Comment voyez-vous l’avenir de l’industrie viticole de Bordeaux ? Quels sont les défis et les opportunités à venir ?

Les vins de Bordeaux sont souvent vus au travers du prisme des grands crus. Mais Bordeaux ce n’est pas que les grands crus. Il existe des pépites à des prix raisonnables, de très bonne qualité. Compte-tenu de la situation économique actuelle, c’est une opportunité pour les clients qui ne sont pas que des « buveurs d’étiquettes ». Il faut continuer à travailler dans cette voie pour que Bordeaux soit présent sur chaque table.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Un très bon salon, une belle année de vendange et, comme le disent nos amis anglais venant dans nos chambres d’hôtes en buvant du vin, « Bordeaux is back » !