Environnement

Chenilles Processionnaires, restez vigilants

Publié le 11 Mar 2024

La chenille processionnaire est un insecte ravageur des conifères comme le pin, le cèdre, le douglas, urticant pour l’homme et les animaux en raison de ses poils.

Cycle d’évolution

En avril / mai les chenilles quittent leurs nids d’hiver, descendent le long des troncs en procession, parcourent plusieurs mètres sur le sol et pénètrent dans la terre.
Là, elles subissent leur métamorphose et ressortent sous forme de papillons fin juin début juillet.

Risques pour l’homme et les animaux

Ces chenilles possèdent des poils urticants microscopiques qu’elles libèrent à la moindre alerte au gré des vents. Ces poils viennent se fixer sur le sol, les vêtements, la peau, les fosses nasales, la bouche et agissent comme les piqûres d’orties. Les personnes allergiques, les enfants et les personnes âgées sont les plus vulnérables. La langue peut enfler et gêner la respiration. Les chiens qui ont toujours la truffe au sol peuvent être touchés. Consulter un médecin à la moindre alerte. Les accidents causés par le contact avec les soies urticantes des chenilles processionnaires du Pin constituent une pathologie saisonnière bien connue des médecins et en médecine vétérinaire.

Procédés d’élimination

Dans le courant du mois d’avril, vous aurez certainement l’occasion de découvrir des colonies de chenilles quittant les arbres, pour s’enfouir sous terre. Ne les approchez pas et laissez-les s’enterrer : c’est le meilleur moyen pour qu’elles emportent avec elles leurs poils urticants.

  • Échenillage mécanique délicat (c’est-à-dire sans jeter les cocons au sol même s’ils sont vides, ils contiennent des soies urticantes).
  • Surtout pas d’insecticide qui polluent durablement le milieu avec la mort des chenilles qui libère des myriades de soies urticantes invisibles.
  • Ne pas les brûler, ce qui est pire que tout car les soies sont mises en suspension (inflammation du système respiratoire).

Le collier écopiège, associé à la pose de nichoirs à mésanges et de gîtes à chauve-souris, semble être aujourd’hui une des meilleures manières de lutter contre les infestations.

Le traitement des chenilles processionnaires dont l’origine se trouve dans le domaine privé relève des propriétaires.