Colette
28 janvier 1873 : Naissance de Sidonie, Gabrielle Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye.
1893 : A 20 ans, Colette épouse Henry Gauthier-Villars, dit Willy, à Châtillon-Coligny. Le couple s’installe à Paris. Débute alors pour Colette une vie mondaine où elle fréquente les salons littéraires et musicaux parisiens.
1900 : Parution de Claudine à l’école, premier volet des aventures d’une jeune provinciale qui ressemble à Colette.
Les trois volumes qui suivront porteront tous l’unique signature de Willy. Plus tard, le public découvrira que l’auteur essentiel de la tétralogie n’est autre que Colette.
1906 : Tournant décisif dans la vie de Colette. Après treize ans de vie commune, elle se sépare de Willy. La jeune femme se libère de l’emprise de ce mari et va s’accomplir pleinement dans sa vie de femme et d’artiste. Colette devient mime sous le pseudonyme de Colette Willy. Six années durant, elle va se produire sur les scènes de France et d’Europe. Cette expérience nous vaudra La Vagabonde et L’Envers du music-hall. Dans ces oeuvres, Colette témoigne de toute la dureté du quotidien des artistes de café-concert.
1913 : Naissance de Colette de Jouvenel, surnommée Bel-Gazou. Entre temps, Colette s’est fait connaître dans le monde des lettres grâce, entre autres à des ouvrages comme Dialogues de bêtes (1904), Les vrilles de la vigne (1905), La Vagabonde (1910)…
1923 : Parution du premier livre signé Colette, Le Blé en herbe.
1928 : Elle est promue officier de la légion d’honneur.
1935 : Colette est élue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
1936 : Elle est promue commandeur de la Légion d’honneur.
1945 : A l’unanimité, Colette est élue à l’Académie Goncourt. Elle en deviendra la présidente le 1er octobre 1949.
1953 : Elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur.
le 3 août 1954 : Mort de Colette à 81 ans dans son appartement du Palais-Royal. Le gouvernement lui fait des obsèques nationales dans la cour du Palais-Royal. Mais l’église Saint-Roch refuse les obsèques religieuses à celle qui avait répandu autour d’elle un parfum de scandale et, motif officiel, était deux fois divorcée.
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